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Couleur de Celtie

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  • 2009
25 mai 2009

Trouver le Graal

Deux conditions sont nécessaires : un engagement intérieur et l’acceptation de sacrifices personnels.

La quête du Graal est une aventure semée d’obstacles, de rencontres avec des êtres surnaturels, des magiciens, des sages … De nos jours se seraient plutôt des psychologues et des psychanalystes.

Pour vous aider dans votre recherche de paix et de bonheur selon la définition de votre signe druidique, prenez connaissance de vos poèmes initiatiques.

source : dictionnaire de la tradition celte

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25 mai 2009

La Quête du Graal

La quête du Graal, est différente du talisman lui-même, puisqu’il s’agirait des efforts effectués pour le découvrir.

Elle serait comparable à un parcours initiatique et psychologique de découverte de soi – une introspection – conduisant à son évolution spirituelle, à son « individualisation ».

Elle permettrait :

De se réaliser

De se surpasser

De vivre différemment

De connaître des joies à nulles autres pareilles

source : dictionnaire de la tradition celte

25 mai 2009

Qu'est ce que le Graal ?

Le Graal est le plus convoité des trésor du monde.

Le Graal serait-il :

Un vase sacré

Un calice

Une émeraude tombée de la couronne de Lucifer

Un chaudron magique, celui de Goidniu (Dieu Celtique) ou celui Dagda (Dieu Irlandais)

Un bateau

Un coffret

La corne d’abondance de Bran

La marmite du héro celtique Bran le béni

Le vase grec cosmique d’hermès

Une icône

Un globe plein d’eau

Une hostie blanche

Des tablettes sur lesquelles sont inscrites les connaissances ésotériques en caractères runiques

Le calice dans lequel Joseph d’Arimathie recueillit le sang du Christ

Le plateau de viande des Chevaliers de la Table Ronde

Beaucoup de questions pour une seule légende, aujourd’hui plusieurs personnes ont mis en évidence que le Graal pourrait être simplement le sarcophage de Marie de Magdala, épouse de Jésus.

Il parle du Graal comme de la descendance de ces deux amants. Qui sait ?

source : dictionnaire de la tradition celte

25 mai 2009

La Puissance du Graal

Il donnerait à qui le possède :

La perfection en tout

L’immortalité

Le pouvoir de ressusciter les morts

L’union avec les forces cosmiques

Des pouvoirs surhumains

La puissance de créer un monde meilleur

La compréhension des messages cosmiques et celles des vérités divines

Le Graal en tant qu’objet possèderait des pouvoirs.

25 mai 2009

Les Peuples Celtes

Dans la Gaule Chevelue

1. les Bituriges : (bitu = monde ; riges = rois), chef lieux : Avaricum (Bourges)
2. les Arverni : (Gergovie). Arvernos a donné Auvergne
3. les Vellavi : (le Velay), clients des Arvernes
4. les Gaballi : chef lieu Anderitum (Javols) clients des Arvernes
5. les Cadurci : (Quercy), capitale Divona (Cahors)
6. les Ruteni : capitale Segodunum (montagne de la force) qui deviendra Rodez (Rutenos)
7. les Petrocorii : (petro = quatre ; corii = armées), capitale Vesunna (Vésone) deviendra Périgueux (Petrocorios)
8. les Lemovices : capitale Limoges
9. les Santones : Saintes et Saintonge, chef lieux Mediolanum (medio = milieu ; lanum = plaine)
10. les Pictavi : le Poitou, Limonum est devenu Poitiers
11. les Turones : à cheval sur la Loire, ont laissé leur nom à Tours
12. les Aedui : peuple puissant des Eduens, capitale Bibracte (lieu des castors) pour le Mont Beuvray, dont le peuple des Mandubii, clients des Eduens dont la capitale Alesia va devenir tristement célèbre (Alise Ste Reine).
13. les Brannovices : (branno = corbeau), clients des Eduens
14. les Segusiavi : chef lieu Forum (Feurs), clients des Eduens
15. les Ambarri : (ambi = autour de ; Arar = nom du fleuve Saône), ont laissé Ambérieu, dans l'Ain, clients des Eduens
16. les Lingones : capitale Andematunum est devenu Langres
17. les Sequani : la Saône dans son cours supérieur s'appelait Sagona, capitale Vesontio (Besançon)
18. les Helvetii : les tigurins ont laissé leur nom à Zurich. Le valais et Geneve étaient aux Allobroges.
19. les Rauraci, les Tulingi, les Latobici... dépendaient des Helvètes.
20. les Senones : Brennus (qui saccagea Delphes en 260) était un Sénon. Capitale Agedincum devint Sens au coeur du Sénonais
21. les Parisii : petit peuple dépendant des Senones, capitale Lutecia (ile de la Seine), ils ont laissé Paris
22. les Tricasses : sujets des Senones (tri = trois ; casses = bataillons) ont laissé Troyes
23. les Catuvellauni : sujets des Senones (catu = bataille ; vellauni = bons ?) ont laissé Châlons
24. les Carnutes : capitale Autricum (qui devint Chartres) et port Cenabum (Orléans)
25. les Aulerci : composés des Cenomani, des Diablintes et des Eburovices
26. les Cenomani : capitale Vindunum (vindo = blanc ; dunum = forteresse) a laissé Celmans puis Le Mans, région Le Maine.
27. les Diablintes : capitale Jublains
28. les Eburovices : (eburo = if ; vices = ?) laissent leur nom à Evreux
29. les veliocasses : pays du Vexin, chef lieu Rotomagus (roto = ? ; magus = champ) qui devint Rouen
30. les Caletes : pays de Caux, capitale Caracotinum deviendra Harfleur (origine danoise)
31. les Lexovii : ont laissé Lisieux
32. les Baiocasses : ont laissé Bayeux
33. les viducasses : (vidu = bois ; casses = gens), pays du Calvados
34. les Unelli : chef lieu Cosedia (Coutances)
35. les Abrincates : ont laissé Avranches
36. les Turones et les Andes : Anjou et Angers
37. les Namnètes : Nantes
38. les Redones : Rennes
39. les Coriosolites : (corio = armée), capitale Corseul (Cotes d'Armor)
40. les Veneti : chef lieu Darioritum (ritum = gué), Vennes puis Vannes
41. les Osismii : les plus hauts, le Finistère actuel
42. les Ambiliati : en Armorique ? 
43. les Ambivareti : clients des Eduens ?
44. les Blannovii : clients des Eduens ?
45. les Remi : capitale Reims
46. les Suessiones : capitale Soissons. les Suessons et les Rèmes se disaient "frères consanguins"
47. les Meldi : Meldos (Meaux)
48. les Silvanectes : Senlis
49. les Bellovaci : Oise actuelle, Bellovacos : Beauvais, ils avaient un oppidum : Bratuspantium
50. les Ambiani : Somme actuelle, capitale Samarobriva (briva = pont ; Samara = la Somme) Amiens
51. les Viromandui : Vermand
52. les Atrebates : chef lieu Nemetacus (nemeton) devint Arras
53. les Morini : (mor = mer), chef lieu Tarvanna, port Bononia (Boulogne)
54. les Menapii : en Belgique actuelle
55. les Nervii : les plus vaillants des Belges, capitale Bagacum (Bavai)
56. les Ambivariti : clients des Nerves, ont laissé Anvers ?
57. les Eburones : (eburo = if arbre sacré), leur vaillance leur valurent l'animosité de César, qui voulut les exterminer. Ils appartenaient aux Germani = voisins
58. les Treveri : peuple belge le plus puissant, (de la Moselle au Rhin), capitale Treveros (Trêves)
59. les Mediomatrices : (medio = milieu ; matrices = mères), capitale Medtis (Metz)
60. les Leuci : capitale Tullum (Toul)
61. les Vadicasses : ? 

Dans l'Aquitaine

1. les Bituriges Vivisci : capitale Burdigala (Bordeaux), un petit peuple les Medulli a laissé le Médoc
2. les Convenae : les compagnons, capitale Comminges
3. les Consoranni : St Lizier
4. les Nitiobriges : (nitio = combat ; briges = forts), capitale Aginnum (Agen)
5. les Vasates : chef lieu Cossium (Bazas)
6. les Tarbelli : ibérique : laissent Tarbes
7. les Cocosates : les Landes, capitale Cocosa
8. les Sibusates : Saubusse
9. les Tarusates : Tartas
10. les Sotiates : Sos, clients des Elusates
11. les Elusates : Gers actuel, capitale Elusa (Eauze)
12. les Auscii : leur nom pour Auch
13. les Bigerriones : le Bigorre, clients des Convenae
14. les Lactorates : capitale Lactora (Lectoure) 

Dans la Provincia

1. les Allobrogae : (broga = pays) capitale Vienna (Vienne)
2. les Segovellauni : (sego = force), capitale Valentia (Valence)
3. les Tricastini : (trois chateaux), capitale Senomagus (seno = vieux ; magus = marché)
4. les Vocontii : les Hautes Alpes
5. les Cavares : le Vaucluse
6. les Salluvii : embouchure du Rhone
7. les Helvii : Ardèche actuelle, capitale Alba (Aps),
8. les Volcae Arecomici : peuple jadis puissant, client des Arvernes, chel lieu Nemausus (Nîmes) de nem = nemeton
9. les Atacini : sur l'Aude (Atax)
10. les Volcae Tectosages : capitale Tolosa (Toulouse)
11. les Sardones : chef lieu Ruscino (près de perpignan) qui donnera Roussillon 

Les peuples des Alpes

1. Les Nantuates, les Veragri, les Sedunes (Sion), les Viberi pour le Valais
2. Les Ceatrones : Darantasia (Tarentaise)
3. les Medulli : en Maurienne
4. Les Caturiges : (catu = combat ; riges = rois), haute vallée de la Durance, les Quariates (Queyras)
5. les Bodiontici : (bodio = victoire) capitale Dinia (Digne)
6. les Oxybii : dans la vallée du Var, capitale Glannativa
7. les Suetri : capitale Salinae
8. les Nerusi : capitale Vintia (Vence)
9. les Deciates : arrière Antipolis
10. les Vediantii : à coté de Nice

source : le dictionnaire de la tradition celte

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25 mai 2009

Les Tribus Celtes

Les Boïens

L'un des peuples celtes les plus mobiles . Au Ve siècle av J.C , un nombre important de Boïens émigrèrent à partir du Nord des Alpes et s'établirent dans la vallée du Pô , le reste de la tribu demeurant dans son territoire traditionnel de Bohème .Le groupe d'Italie du Nord eut à souffrir lors de l'avance romaine , tandis que celui de Bohème , talonné par les Cimbres et les teutons , émigra plus tard vers l'Ouest , en France .

Les Helvètes

Tribu qui occupait la presque totalité de la Suisse actuelle . Au Ier siècle av J.C , la poussée démographique et la pression de populations qui cherchaient à gagner la nord les décidèrent à émigrer vers l'ouest , en Gaule . En 58 av J.C , César stoppa leur progression , les battit , et força les survivants à retourner chez eux .

Les Éduens

Tribu prépondérante au centre de la France , établie dans les environs d'Autun . Étant donné leur situation à proximité de la voie commerciale du Rhône , ils adoptèrent certains éléments de la culture classique . Du temps de César , en raison de luttes intertribales , leur pouvoir déclina . Mais en s'alignant sur Rome , ils recouvrèrent bientôt leur ancienne suprématie .

Les Arvernes

Tribu puissante qui occupait le Massif Central à l'époque de César . Ils s'opposèrent violemment à Rome .

Les Vénètes

Peuplade maritime qui vivait au sud-ouest de la péninsule armoricaine . C'étaient des commerçants qui servaient d'intermédiaires dans le transport de marchandises par bateau entre la Grande Bretagne et le Sud . En 56 av J.C , ils se soulevèrent contre César , mais furent complètement vaincus lors d'une bataille navale au large de Quiberon , les chefs furent exécutés et tous les autres vendus comme esclaves .

Les Nerviens

L'une des tribus belges du Nord de la Gaule , ils vivaient au centre de la Belgique , à l'Est de la Scheldt , et opposèrent une vigoureuse résistances à César , qui finit par les anéantir .

Les Scordisques

Après l'échec de leur migration en Grèce , des milliers de Celtes refluèrent en Europe centrale en quête de territoire où s'établir . Le groupe de Scordisques , conduit par Bathanatos , s'installa entre la Drave et la Save , et éleva un Oppidum sur le site de l'actuelle Belgrade . Ils occupèrent ensuite le reste de la Transdanubie et devinrent un peuple puissant .

Les Durotriges

Tribu influente , mais politiquement arriérée , qui occupait le Dorset , dans le Sud de la Grande-Bretagne . Vespasien , à la tête de ses légions , dut détruire plus de vingt citadelle indigènes , y compris Maiden Castel , avant d'obtenir leur soumission .

Les Icéniens

Tribu bretonne du Norfolk et du Suffolk . Elle s'allia à Rome après l'expédition de Claude et fut placée sous le commandement d'un roi client ,Prasutagos . A la mort de ce dernier , des troubles se produisirent , ils finirent en soulèvement général , dirigé par la reine Boudicca ( Boadicée ) . La rébellion , mal préparée , échoua ensuite .

Les Trinovantes

Ils occupaient une partie de l'Angleterre orientale , juste au Nord de la Tamise . A l'époque de César , ils étaient en conflit avec leurs voisins , les Catuvellaunii . Ils s'allièrent à Rome , leurs chefs s'enrichirent en commerçant avec le monde romain , ils s'achetaient des objets de luxe et du vin .

Les Volques

A l'origine , ils étaient voisins des Boïens en Europe centrale . Une branche de la tribu contribua probablement à la formation des Volques Tectosages , dont une partie s'établit en Gaule méridionale , alors que l'autre branche partait pour l'Anatolie . Le groupe de Gaule possédait un important trésor d'or et d'argent , pillé par les romains en 106 av J.C .

Les Eravisques

Ils occupaient une grande partie de la Transdanubie ( actuelle Hongrie ) , et l'une de leurs principales villes s'élevait sur le Danube , à l'emplacement de Budapest . Ils pénétrèrent dans cette région au Ier siècle av J.C et venait peut-être du Nord . Leur culture survécut aux débuts de l'occupation romaine , même dans les familles riches , on continua à porter les costumes et les bijoux celtiques , comme en témoignent les reliefs des pierres tombales .

Les Brigantes

Grande confédération qui couvrait le Nord de l'Angleterre , de la mer d'Irlande à la mer du Nord . Au Ier siècle av J.C , ils s'allièrent , semble-t-il , à Rome , mais un différent s'éleva entre la reine Cartmandua et son mari Venutius . Les troupe romaines durent intervenir pour soutenir la reine . Plus tard , Venutius fut vaincu au cours d'une bataille .

Les Parisiens

Tribu de la région de Paris . Leur capital , Lutèce , donna naissance à la ville de Paris .

Les Scots

On appelait Scotti les peuplades d'Irlande du Nord qui s'installèrent sur les côtes occidentales de ce qui devint l'Ecosse et le Pays de Galles . D'autres groupes d'Irlandais , originaires des plaines centrales et du sud , s'installèrent dans le Sud du Pays de Galles et en Cornouailles .

Les Pictes

Les romains nommèrent Picti ( "le peuple peint") les tribus celtiques et pré celtiques d'Ecosse . Elles ne cessèrent de harceler la frontière septentrionales au IVe siècle et au début du Ve .

Les Séquanes

Tribu voisines et sous la protection des Éduens . A la suite de combats où périt la noblesse éduenne , les Séquanes démontrèrent la preuve de leur supériorité et un bon nombre de groupes , qui dépendaient de la tribu des Éduens , passèrent aux Séquanes . Pour compenser , les Éduens sollicitèrent l'aide de Rome , ce qui eut pour effet d'isoler les Séquanes .

Les Gaëls

Les Gaëls ( Goidels ) sont des celtes parlant la langue gaélique.

source : dictionnaire de la tradition celte

25 mai 2009

Les Règles de Vie du Guerrier Celte

1. Si tu veux être digne combattant, montre-toi paisible dans la maison d'un grand. Terrible dans le danger. Sans juste motif, ne bats pas ton chien. Sans preuve de sa faute n'accuse pas ta femme.

2. Au combat, ne porte pas la main sur un fou, car il ne sait pas ce qu'il fait. Ne médis pas de qui a un nom ; ne te bats pas dans une dispute ; n'aie rien à faire avec un méchant ou un sot.

3. Deux tiers de ta générosité et de ta gentillesse montre-les à la femme, aux enfants qui rampent sur le sol, aux Sages qui construisent les poèmes, ne sois pas rude aux gens de peu.

4. Fuis les discours vantards, ne dis pas que tu refuses de céder même dans les choses justes, car c'est une honte de parler raide quand on ne peut ensuite soutenir ses dires.

5. Aussi longtemps que tu vis, n'abandonne pas ton maître pour argent ni or, n'abandonne pas qui tu as promis de défendre.

6. Ne médis pas des siens auprès d'un grand, ce n'est pas là le fait d'un digne combattant.

7. Ne répète pas de mensonges, ne sois ni bavard, ni calomniateur ; si brave et puissant sois-tu, n'excites pas les inimitiés.

8. Ne fréquente pas les maisons de la bière, ne censure pas les anciens, ne te mêle point aux gens de rien, fais largesse de ta table ; que le ladre ne soit jamais ton ami.

9. Serre ton vêtement, tiens fermement tes armes jusqu'à ce que le dur combat aux lames étincelantes s'achève. Cours la bonne fortune mais néanmoins épouse la noblesse.

25 mai 2009

Le Principe de Trinité chez les Celtes

Nous avons pu à maintes reprises évoquer le Principe de Trinité dans le site, qui est une loi universelle connue dans toutes les religions... Je ne reviendrai pas précisément sur son explication qui a été abordée au préalable dans la section Spiritualité.

Toutefois rappelons que la Trinité est une tripartition de la Source dont la finalité est l’expérience de l’existence et l’affirmation de l’existence au travers de la multiplicité ; bien que le Tout forme une unicité.

Ce principe de Trinité se retrouve par ailleurs en chaque être qui est composé d’un corps physique, astral (esprit) et mental (âme). C’est l’équivalent chez les chrétiens du « Père, Fils, et Saint Esprit », de Frey Odin et Thor chez les nordiques, la Trimurti Hindous incarnée par Brahmâ, la cohésion, Shiva, la destruction (pour mieux reconstruire) et Vishnu la Création, cette Trimurti participe donc à l’équilibre du monde et correspond à ses forces primordiale: le Feu : la création, l’Eau : la destruction, et l’Air la cohésion ce qui correspond aux actions élémentales et aux polarités positive/négative (à ne pas prendre au sens péjoratif mais comme un élément d’équilibre, telles qu’on le retrouve dans des charges électriques par exemple) et neutre.

La Trinité chez les Gaulois est Incarnée par les Dieux Taranis, Toutatis et Esus. Lug, Dagda et Ogma forment la Trinité Irlandaise. On se rend donc compte qu’au-delà des apparences banales et des attributs des Dieux, se cache un véritable Mystère ésotérique incarnant des principes primordiaux communs à toutes les traditions dans leurs aspects ésotériques et non exotériques.

25 mai 2009

L'Evolution de la Tradition

Remarquons aussi que ces fêtes se retrouvent dans la tradition Nordique. La proximité des deux traditions (celtique et nordique) nécessite presque de transposer les équivalents symboliques nordiques aux fêtes celtiques pour retrouver une version norroise.

A ceci prêt qu’un héritage populaire propre à chaque région et à chaque peuple a apporté à ces fêtes des traits singuliers qui les démarquent d’un peuple à l’autre.

On retrouve aussi dans la « Wicca » un héritage de ces fêtes transposées à cette tradition néo païenne.

Plus tard ensuite, ces fêtes on été christianisées. C’est un phénomène très fréquent de transposition, souvent tardif, des traditions « païennes » aux traditions chrétiennes en plaçant des fêtes chrétiennes, telle que Noël, la Toussaint, Pâques, le jour des fêtes celtiques, avec une symbolique plus ou moins conservée.

On comprend que cela a joué un rôle majeur dans l’évangélisation des populations qui n’avaient pas d’autres choix que d’assimiler aux Saints et aux symboles chrétiens, leurs propres Dieux et Symboles.

source : livre "le Druidisme"

25 mai 2009

Le Néo-Druidisme

Normalement, ce sujet ne fait pas partie de notre domaine d'étude. Néanmoins certains messages trouvés sur le forum ainsi que certains mails nous poussent à clarifier les choses à propos du néo-druidisme et ce, définitivement.

Il est primordial à nos yeux, d'aider les visiteurs à distinguer le druidisme antique (qui disparaît définitivement du seul lieu où il subsistait encore à l'aube du moyen-âge - c'est-à-dire l'Irlande - lors de la christianisation de l'île) du néo-druidisme qui apparaît au 18ème siècle.

Une bonne connaissance du premier suffit à rendre caduques les parodies de cérémonies et de "philosophie " du second en tant que mouvement initiatique de filiation antique.

Il existe trois branches principales dans le néo-druidisme, toutes trois basées sur la franc-maçonnerie, fondées à Londres respectivement :

le 22 septembre 1717 à The Apple Tree Tavern , par l'Irlandais John Toland (Ancient Druid Order).
le 28 novembre 1781 à la King's Arm Tavern, par un charpentier, Henry Hurle (Ancient Order of Druids).
le 21 juin 1792 sur la colline de Primrose Hill, par un Gallois, ouvrier maçon, de son nom bardique Iolo Morganwg, qui est à l'origine de tout le bardisme gallois.

Le néo-druidisme se base sur la partie des Iolo Manuscripts parus en 1848 et le Barddas du pasteur William Ab Ithel paru en 1862.

Selon M. Guyonvarc'h, ancien professeur de celtique spécialisé dans l'étude des textes irlandais médiévaux, ces textes ne correspondent en rien aux normes védiques ou irlandaises préchrétiennes, ou plus simplement encore indo-européennes.

Le fond théologique est manifestement d'essence chrétienne et la langue est le Gallois moderne. Selon William Ab Ithel, les sources proviendraient d'une collection de manuscrits datant de 1560 et appartenant à un certain barde dénommé Llewelyn Sion.

Ces "sources " ne sont pas disponibles mais, si elles l'étaient, elles ne nous montreraient certainement pas autre chose qu'une série de textes d'inspiration chrétienne contenant une parcelle infime de la tradition antique, comparable - certainement dans une moindre mesure - à ce que nous a légué l'Irlande. Ce genre de document ne justifie donc en rien une quelconque filiation avec les druides de l'antiquité.

Il faut bien comprendre que le druidisme ne peut survivre en dehors de la société celtique, où chaque classe a un rôle bien défini, des tâches bien particulières à accomplir, le tout étant surveillé et régulé par la classe sacerdotale. Si la société disparaît, le druide n'a plus de raison d'être...

Cela exclut donc toute possibilité de survie clandestine du druidisme par-delà les siècles jusqu'à nos jours. La romanisation, la christianisation et les invasions germaniques marquent une triple rupture avec le passé celtique. Enfin, en dernier lieu, il convient de souligner l'impossibilité de restituer la tradition celtique dans son intégralité.

Cette dernière ne nous est accessible que par l'intermédiaire des textes insulaires et classiques et de l'archéologie, ce qui ne nous permettra jamais de retrouver les rituels (presque intégralement occultés par les moines irlandais) ou la langue sacrée (comparable au sanscrit védique) qui était la langue traditionnelle servant à la transmission du savoir et à l'accomplissement des rituels.

La véritable tradition celtique ne peut être retrouvée que par le biais de recherches scientifiques, que ce soit dans le domaine de l'archéologie, de la philologie ou bien encore du comparatisme des religions. Ce travail ne peut être effectué que par des personnes compétentes, ayant suivi une formation universitaire adaptée de haut niveau et en aucun cas par des semi-lettrés ne maîtrisant aucune langue celtique (Jean Markale, Paco Rabanne, Mercurios, Paul Bouchet etc.).

Le néo-druidisme n'a d'intérêt que dans le cadre d'une étude sur l'idée que l'on se faisait des Celtes païens au 18ème siècle ou bien encore sur les différentes branches de la franc-maçonnerie.

source : site "l'Arbre Celtique"

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